EN BREF

Qui sommes nous ?

Deux jeunes professionnels de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme motivés par les questions relatives aux implications citoyennes sur l’espace public. Nous cherchons à nous faire une expérience professionnelle autour de cette thématique. Lire la suite

OBJECTIFS

Nous poursuivons différents objectifs à travers ce projet.

La ville et les pratiques évoluent, nous avons pour ambition d’inscrire nos futures pratiques professionnelles dans les façons de procéder de demain. À l’instar de collectifs tels que Le Banc (http://www.collectiflebanc.com/), nous percevons l’espace urbain comme un laboratoire et appréhendons l’espace public en tant que terrain d’expérimentation. De ce fait, nous sommes particulièrement sensibles aux initiatives qui relèvent du « Do It Yourself » (ou « Faites le vous même ») dans l’espace public et des nouveaux rapports que cela engendre.

Parallèlement, nous prenons conscience de l’importante de la notion de résilience dans les villes et souhaitons que notre action soit l’occasion de créer le débat citoyen autour de cette notion et des questions liées (voir Définitions.)

Conscient que notre rôle d’aménageur urbaniste se situe à la jonction entre les initiatives citoyennes et l’action publique, nous souhaitons développer une nouvelle approche de la fabrique de l’espace, en favorisant les actions citoyennes et les dynamiques en place, tout en apportant les conditions nécessaires aux débats citoyens autour de l’écologie, du beau, de la résilience urbaine et de l’urbanisme tactique/citoyen. Nous souhaitons que l’espace public reste le lieu de la rencontre des idées et des personnes, l’espace démocratique.

N’hésitez pas à prendre contact avec nous, que ce soit pour échanger ou nous rencontrer. Nous serons réceptif à toute proposition ou demande affiliée à notre projet.

ESPRIT

Notre intervention se déroule en trois temps qui reflètent l’esprit dans lequel nous évoluons. L’espace public est notre terrain d’expérimentation, lieu à la fois ancré dans le réel mais aussi au centre de l’imaginaire.

  1. OBSERVER, ÉCOUTER ET COMPRENDRE : c’est un travail de fond, permanent, proche du rôle accordé au médiateur urbain. Observer le lieu, écouter les gens et comprendre les fonctionnements.
  2. CONNECTER : Connecter l’espace avec ce qui l’entoure, connecter avec ce qu’on connaît, les cas déjà observés et connecter avec les acteurs qui impactent l’espace. Ces deux phases constituent notre diagnostic.
  3. EXPÉRIMENTER, ACCOMPAGNER ET ENRICHIR : La phase de l’action. Elle est la construction collective de la vision de l’espace, des sens qu’on lui attribut. Encourager l’expérimentation, accompagner et encourager les projets et idées novatrices et participer à l’enrichissement du lieu.

L’ensemble de la démarche intègre d’autres notions primordiales à nos yeux telles que la citoyenneté, l’écologie et le plaisir de concevoir ensemble et de vivre la ville.

EQUIPE

profil

Théodore DUBOS

Théodore Dubos, 25 ans, diplômé en Master d’aménagement du territoire et développement local.

Diplômé d’un Master professionnel en aménagement du territoire obtenu en octobre 2014.

J’ai élaboré en 2013 un diagnostic territorial préalable à la constitution d’un Agenda 21 pour la communauté de communes du Coglais. De mai à octobre 2014, j’ai été chargé de mission pour l’élaboration d’une candidature Leader en Haute Normandie. À partir de janvier 2015, j’ai travaillé quelques mois pour le bureau d’étude Territoires en Mouvement, basé à Vannes.

Parallèlement à mes études, j’ai organisé au sein d’une association pour la promotion de la scène musicale morbihannaise, deux festivals (juin 2011 et 2012). Après une année d’engagement associatif à la radio « Radio Campus » basée à Rennes en 2014, je participe aujourd’hui à des actions au sein du collectif Incroyables comestibles.

SLB

Stefan LE BRENN

Stefan Le Brenn, 25 ans, diplômé en Master d’urbanisme

Suite à une licence de Géographie, j’ai approfondi le champ de l’aménagement et de l’urbanisme au sein du Master urbanisme de Rennes.

J’ai participé en tant que chargé d’études, à différentes missions dans les domaines du transport, de l’habitat ou encore du réglementaire. Durant l’été 2014, j’ai été chargé de mission de concertation sur l’éco-quartier de la Courrouze à Rennes, opération portée par L’Institut d’aménagement et d’urbanisme de Rennes. À partir de janvier 2015, j’ai également collaboré avec le bureau d’étude Territoires en mouvement, première expérience de ma collaboration avec Théodore.

Pendant mon parcours universitaire je me suis impliqué dans les associations étudiantes « Géode » à Nantes et « Urbazh » à Rennes afin d’organiser des cafés géo, des voyages d’études ou encore des expositions.

Nos CV

Théodore DUBOS

Stefan LE BRENN

QUELQUES DÉFINITIONS

Embellissement : Une de nos références est le « vocabulaire de l’art urbain ». Celui-ci nous invite à penser la ville en y pensant le beau, le plaisir, le désir. Nous prenons le parti d’extraire cette notion, principalement réservé au domaine patrimonial, pour l’intégrer dans tout les espaces. Les lieux préférés des touristes sont les petits quartiers aux ruelles sinueuses, aux façades colorées, à la végétation luxuriante et non les maisons « copiées collées » des lotissements et les barres anonymes. => Vocabulaire de l’art urbain

Expérimentation : Les erreurs urbanistiques du passé nous invite à repenser les réponses à apporter à la ville. Ces réponses ne doivent pas être globales mais locales, adaptées aux territoires, aux cultures. Il faut pour apporter de bonnes réponses, essayer, tester, progresser au fur et à mesure via des expériences d’urbanisme tactique notamment ou en s’inspirant de l’architecture incrémentale, mais elle ne doit pas être descendante et massive malgré la tentation de faire « simple ». Expérimenter, c’est également accepter de se tromper, de revenir sur ses choix et également de laisser faire les habitants.

Mouvement : La ville est une entité mouvante qui évolue sous l’impulsion des hommes et de leurs modes de vie. Elle se doit de permettre de nouveaux usages, de nouvelles connexions et ainsi faire évoluer l’identité de l’espace afin de coller à la fois à l’histoire, au vécu mais aussi aux changements du présent conditionnant l’avenir. Encourager le mouvement, c’est aussi privilégier les aménagements légers, facilement convertibles.

source : urba21.blogspot.com – Urbanisme tactique, urbanisme citoyen

Plaisir : Dans notre contexte, cela renvoie à l’idée de bien-être et de bonheur, tant dans l’élaboration de l’espace que dans les usages futurs. « L’appropriation d’un lieu dépend du plaisir qu’il offre » écrivait M. Cantal Dupart (Merci la Ville ! 1994). L’aménagement ne peut être qu’une simple réponse fonctionnelle à des besoins. Notre approche se veut donc sensible et milite pour une ville tant durable que vivable.

Pédagogie : La diffusion des savoirs nous semble être un élément fondamental de toute démarche d’action dans la ville, que ce soit de manière ponctuelle ou permanente. Expliquer l’aménagement, les l’évolution de nos rues, de nos bâtiments, de nos espaces publics est essentiel. Nous militons pour cette diffusion de la compréhension des lieux, bagage indispensable pour de véritables débats démocratiques. Cette pédagogie n’est pas ascendante mais doit justement être l’occasion de rompre avec les barrières de sachant et non sachant.

Récupération : Utilisé ici au sens de réemploie, la récupération renvoie à la réutilisation de l’existant, quitte à en détourner le sens premier. Cela s’applique à toutes les échelles de la ville.

Résilience : La résilience désigne à l’origine la capacité d’adaptation et de récupération d’un système à la suite de difficultés. Transcris à la ville, la résilience urbaine est un processus qui incite l’homme à renouer avec son milieu, sans opposer ville et nature, pour construire un nouvel idéal urbain. « Contrairement à la ville stable, sécurisée, hiérarchisée, optimisée et normée, chère au développement durable, la ville résiliente est flexible et transformable. Elle fonctionne en hétérarchie, limite les dépendances et multiplie interconnexions et redondances entre les différentes échelles de fonctionnement. Le risque fait partie de ses fondements, tout comme les ressources qui peuvent s’en dégager….La crise est révélatrice d’opportunités… » (Marco Stathopoulos, , dans Qu’est ce que la résilience urbaine?, revue Urbanisme n°381) => https://villepermaculturelle.wordpress.com

source : villepermaculturelle.wordpress.com

Temporalité : Prendre en compte les différents temps de la ville, journalier, hebdomadaire ou annuel. Il s’agit d’anticiper ces temps et les pratiques afférentes afin de les intégrer dans l’élaboration d’un projet collectif.

source : http://www.brussels.shht.eu/ Picnic in the street

Urbanisme tactique : L’urbanisme tactique repose sur trois principes : l’échelle micro, le low cost et le court-terme. Le choix de projets limités dans l’espace et dans le temps permet de démultiplier les expérimentations, de circonscrire le risque et de disposer rapidement de résultats permettant de corriger l’action. La notion de low cost renvoie à celle de frugalité. La faiblesse des moyens financiers mobilisés réduit le risque et donne accès à une très large palette d’acteurs. Enfin, la vitesse d’exécution des projets permet de maintenir la mobilisation, tout en donnant toute sa puissance à la démarche essai/erreur.

NOS RÉFÉRENCES

Nous proposons ici des liens vers des sites ou articles qui s’inscrivent dans l’esprit de notre projet. Ils sont pour une partie à l’origine de notre réflexion sur les espaces publics et la citoyenneté.

source : collectiflebanc.com

Espaces Possibles ? sur les chemins d’un urbanisme auto-géré

La ville résiliente vers une ville permaculturelle

source : lilianricaud.com

Collectif les Incroyables Comestibles

Ateliers Citoyen d’urbanisme

Collectif Le Banc

Park(ing) Day

Disco Soupe mouvement solidaire festif de sensibilisation au gaspillage alimentaire

source : discosoupe.org

Transition Town Totnes

Urbanisme et participation des citoyens

source : incredibleediblebelgium.wordpress.com